Des étés de plus en plus chauds sur le territoire
Avec une anomalie de + 2,3°C par rapport à la normale, l’été 2022 a été le deuxième été le plus chaud jamais observé… et les mois suivants battent encore des records de chaleur… C’est un fait, le réchauffement climatique impacte très fortement notre territoire, avec des épisodes de fortes chaleurs l’été plus chaudes et plus fréquentes.
Vivre en ville à l’heure des pics réguliers de chaleurs et de canicules estivales poussent chacun à s’adapter dans ses activités, ses parcours, ses choix de sorties dans et hors la ville afin d’éviter les lieux et les moments les plus chauds et de trouver des pauses rafraîchissantes dans la journée ou le week-end.
Au-delà des variations saisonnières, la chaleur urbaine dépend de nombreux facteurs : les formes du bâti, les matériaux et leur couleur, de la végétalisation, de l’utilisation de la climatisation, sans oublier la pollution ! L’aménagement urbain constitue des formes d’adaptation au réchauffement en ville. Mais en parallèle, comment aider les habitants du territoire à se rafraîchir rapidement, lorsqu’ils en ont besoin ?
Alors que l’hiver s’installe, et ses températures plus fraîches… si l’on prenait un peu de temps pour préparer l’été prochain et essayer d’imaginer des outils pour le rendre plus supportable pour les habitants du territoire ?
Vers un outil permettant aux habitants de se mettre plus facilement au frais ?
Dans ce contexte, la Ville de Grenoble et ses partenaires réfléchissent avec la Turbine.coop à une approche à hauteur d’habitant·es de la ville et de son usage en période de fortes chaleurs, afin de construire une connaissance plus fine des lieux et des ressentis par temps caniculaire.
Cette approche se matérialiserait par la collecte d’informations par tous sous forme contributive via une application numérique. Ces informations représentent potentiellement un complément utile aux données des stations météo et des capteurs de températures déjà en place pour les gestionnaires et aménageurs de la ville. Ils pourraient par exemple permettre de prioriser l’aménagement de points de chaleur lorsqu’ils sont signalés par un grand nombre de personnes afin d’en réduire l’impact sur les utilisateurs réguliers (à l’aide de dispositifs d’ombrage ou de plantation d’arbre, ou autre…).
Ce projet contributif sur la chaleur en ville voudrait être la première marche vers la création d’une plateforme citoyenne de mesure environnementale qui permette aux habitants de Grenoble de connaître mieux certains phénomènes qui les touchent, et de participer eux-même à cette connaissance pour leur apports et contributions.
Afin de tester l’intérêt pour ce projet auprès de vous, habitant·es de la métropole, nous vous proposons un questionnaire rapide sur les premières pistes de réflexions autour d’un outil de signalement et de recommandations sur la chaleur en ville.